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Mois : décembre 2011

Avent jour 23 : l'elfe

Tu as trouvé un elfe dans ton jardin. Il veut que tu l’aides à aller à l’Élysée : il dit qu’il a une mission…

 

– Argh ! Mais tu m’as fait peur toi, qu’est-ce que tu fous là ? T’es un peu au courant que t’es chez moi ?

– Ben oui hein, sinon je serais allé chez le voisin. Je suis pas dans ton jardin pour planter des choux, c’est toi que je cherche.

– Super, ben écoute tu m’as trouvée. Maintenant, si tu veux bien je vais te laisser là parce que j’ai un réveillon à préparer moi.

– Non mais oh, tu crois quoi ? Que je t’ai cherchée pour la gloire ? Pour me repaître de ton éblouissante beauté ? Pour un autographe ? Si je suis là, c’est parce que j’ai besoin de toi. Alors tu m’aides ?

– Écoute, je suis désolée pour toi, sincèrement, mais je peux pas t’emmener avec moi au réveillon. C’est triste de devoir passer le soir de Noël tout seul, mais ma famille à d’horribles préjugés sur les elfes, alors je t’assure, tu passeras toujours une meilleure soirée seul.

– Non mais arrête, t’as vraiment rien compris. Le soir de Noël, c’est jamais de tout repos pour moi, c’est un peu le seul jour de l’année où je bosse. Alors tes petits fours, ils me font doucement marrer, j’ai autre chose à faire ! T’as l’air d’avoir le cerveau lent alors je t’explique : cette année on a eu une tonne de commandes de cadeaux un peu spéciaux, ça venait des grands comme des petits, et pour les satisfaire, j’ai un truc à faire à l’Élysée. Mais l’engin spatio-temporel a du mal comprendre mon accent polaire et au lieu de m’emmener à l’Élysée, il m’a fait atterrir à Essey. Alors faut que je file dans le TGV, mais les cheminots ne laisseront jamais passer  un elfe comme moi, alors si je pouvais me faufiler dans ton fauteuil façon Octave l’octodon, ça me dépannerait bien.

 

Voilà, je viens de le mettre au train, y a plus qu’à attendre. Il n’a pas voulu me dire ce qu’il allait nous faire comme cadeau, mais il a dit qu’on en entendrait parler demain matin…

En attendant passez tous une belle soirée si possible.

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Avent jour 22: un petit coin de parapluie

Une vidéo playmobil pour illustrer “l’humour, c’est comme un parapluie : ça n’arrête pas la pluie mais ça permet d’avancer”

Une vidéo Playmobil, bien sûr. C’est pas comme si on était à la veille de Noël, et que j’avais un peu autre chose à faire. C’est pas comme si une vraie vidéo Playmobil, ça me prenait trois jours normalement.
Alors excusez-moi de bâcler un peu, mais point de montage, point de mises en scène excessive, des effets secondaires réduits à leur minimum, et pour la qualité ben on verra ça en 2012, OK ?

J’aime beaucoup cette petite phrase, et elle est assez juste.
En plus, elle m’en rappelle une autre que j’aime beaucoup : “Il avait plu sur Fio car elle ne croyait pas aux parapluies”. Le livre était à chier (La libellule de ses huit ans, par Martin Page) mais j’avais béni cette phrase. Mais je suis peut-être un brin hors sujet là.

Le sujet, c’est donc l’humour, la pluie et comment on s’en protège.
Postulons que la pluie en ce moment, c’est mes forces qui se barrent, et me me laissent manchote. Rien n’arrêtera cette pluie, alors bon c’est vrai, on en rigole. Sauf que quand tu perds tes bras, et que t’as déjà pas de jambes, ben t’aura beau rigoler comme une bossue, t’avanceras pas beaucoup !
Humour, la boucle est bouclée ! Y a plus qu’à mettre ça en images et hop, c’est dans la boîte !

 

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Avent jour 21 : les copains Twitter d’abord

Twitter

 

On me demande de parler de twitter, ça c’est pas dur, y a tant à en dire.

Twitter, c’est mon bistrot du coin.

C’est le bouge où tu trouves quelqu’un à peu près à toute heure du jour et de la nuit. Au début tu y vas, tu bois ton jus, tu lis le journal et tu rentres chez toi pas vraiment plus riche qu’avant. Et puis petit à petit, tu t’imprègnes des lieux, tu repères quelques habitués qui te font sourire ou t’impressionnent, tu écoutes un peu les gazouillis qui t’entourent, et tu restes de plus en plus longtemps. T’es un peu au spectacle.

Tu finis par bien les connaître, sans leur avoir parlé. Tu connais leurs petites habitudes, leurs horaires, comment ils aiment leur café, et leurs petites contrariétés qu’ils partagent haut et fort. Parfois ils n’en disent rien, mais on les entend moins, et on voit bien qu’ils regardent un peu plus le sol. Il y a le gros râleur qui prend tant de place. Il lit son journal presque à voix haute, et interpelle tous ceux qui ne seraient pas d’accord avec lui, provoque l’affrontement, il amuse la galerie. Il y a ce type un peu pédant qui pense faire un cadeau aux habitués du bistrot en les honorant de sa présence. Tout le monde chuchote dans son dos, mais il décide de ne pas les entendre. Il y a le vieux sage, dans le coin, l’oeil malicieux et la réplique cinglante. Il y a les jeunes qui se retrouvent là et se racontent leur vie, leurs amours, leurs emmerdes, comme si le monde n’existait pas autour d’eux. Il y a les petits couples qui se font et se défont. Les solitaires qui soliloquent. Les mamans qui se retrouvent et échangent trucs de couture, de cuisine ou d’éducation. Les engagés qui se réunissent pour mettre au point leurs plans…

Toi t’es là, dans le petit coin près de la porte, et tu te régales. T’observes tout ce petit monde évoluer sans trop t’investir. Tu dis bonjour quand quelqu’un rentre, tu donnes un coup de main à l’occasion, et tu provoques un peu le gros râleur pour rigoler mais tu sais bien que tu n’existes pas pour eux. En vrai, Twitter c’est des messages de 140 caractères, pas un de plus, alors comment tu veux exister avec si peu ?

Mais un jour, dans ce petit monde où chaque atome fonctionne avant tout pour lui-même, il y a une tuile. Ou un événement positif, juste un truc qui grippe le rouage. Tu passes au bar par habitude simplement, sans rien en attendre. Tu commandes d’une vodka au comptoir, et le docteur te tape dans le dos « Allez, foi et vodka ! » et trinque avec toi. La pimbêche qui ne t’a jamais souri te fait un clin d’oeil. Le vieux sage passe près de toi et te chuchote un truc sensé à l’oreille. Les amoureux prennent des nouvelles, sincèrement. Même le râleur fait des blagues pour te faire marrer.

En fait t’as rien vu venir, mais tu te rends compte que tu es entré dans leur univers de la même façon qu’ils font partie du tien. Eux aussi savent que tu prends du cappuccino le matin.

Vertige.

Et ces inconnus deviennent soudain des Putain de présence.

Et ces présences deviennent amitiés, rencontres, voyages, yeux humides, projets, Lien.

Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l’un d’entre eux manquait a bord
C’est qu’il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l’eau n’se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore

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Intouchables, mon avis de grincheuse

Aujourd’hui je suis enfin allée voir le film intouchables. Je peux enfin parler en connaissance de cause, alors je ne m’en prive pas, je cause.

 

– Moi qui n’aime généralement pas les comédies, j’ai trouvé ça plutôt drôle, j’avoue. J’ai ri et souri plusieurs fois. Il y a de bonnes répliques, Omar Sy est un bon acteur comique, et Cluzet est un bon acteur handi. J’ai retrouvé certaines situations auxquelles je suis parfois confrontée, et que je tourne également à la rigolade.

Par contre je ne comprends absolument pas l’ampleur de l’engouement que suscite ce film. Même en s’autorisant toute la niaiserie du monde, ça n’est pas un film qui vous transforme, vous rend meilleur, vous redonne confiance en l’humanité…

 

– Le film est effectivement bourré de clichés, oui, bien sûr, on s’y attendait. Le genre de comédie française pas très audacieuse, qui préfère miser sur des valeurs sûres, quitte à ne pas aider les clichés à s’estomper (pour être gentille). Les clichés se trouvent d’ailleurs beaucoup plus sur le décalage social que sur le sujet du handicap.

 

– Depuis le succès de ce film, j’entends partout dire qu’il change le regard sur les handicapés. Et ça me faisait plutôt flipper. Après avoir vu le film, je ne vois toujours pas nettement quelle idée du handicap peut en ressortir. La seule chose que je vois, à la rigueur, est une dédramatisation globale du sujet. L’idée que le handicap n’est pas qu’une tuile innommable, et qu’on peut l’aborder avec une relative légèreté voire même de l’humour. On peut même toucher un handicapé, sans avoir bac+8 en médecine. De ce côté, c’est vrai que le français moyen est terriblement frileux, alors si c’est ça tant mieux.

 

– Maintenant, ce que je craignais et qui m’a agacé : le cliché de l’assistant ami, le valide vient stimuler l’handi, égayer sa vie de solitude. Et les gens n’ont pas fini de me dire « ah c’est bien, en plus ça te fait de la compagnie »… Ça ne ressemble en aucun cas à ce que je demande à mes assistants. Driss serait un super ami, mais un très mauvais assistant !  C’est une chose qui me tient très fortement à coeur, l’assistant n’est en aucun cas là pour me tenir compagnie ou me conseiller, mais uniquement pour remplacer mes bras (et ça n’empêche pas qu’on se bidonne souvent). Hors de question qu’un assistant me dise ce que je devrais faire, intervienne avec autorité dans ma vie sentimentale, prenne des décisions (dans le film, l’handi se laisse complètement gérer par les autres)… Je suis désolée mais c’est le renvoi assuré. Alors quand l’handi et son assistant profitent ensemble des charmes d’une masseuse, les bras m’en tombent.

 

– Justement, parlons en. C’est peut-être anecdotique, mais non, pas de bras pas de chocolat, ça n’est PAS drôle.

Recadrons un peu le truc, à l’origine la blague était très drôle. Moi, gamine, ça me faisait mourir de rire hein. La blague, c’était sans aucun contexte : « Maman, maman, tu me donnes du chocolat ? Allez maman, donne-moi du chocolat ! -Non, je t’ai déjà dit, pas de bras, pas de chocolat ! » C’est drôle parce que l’information du handicap n’est pas donnée avant la blague. Du coup, la réponse de la mère est doublement surprenante : à la fois on apprend que l’enfant a de bonnes raisons de réclamer (il ne peut pas se servir lui-même) et en même temps, on est confronté à une brimade de la mère tellement absurde qu’elle fait rire. (Ça sonne comme une punition, comme pour une bêtise, alors que la privation de bras elle-même est déjà suffisamment dure). Excusez-moi pour l’explication de texte, mais je l’aime bien, cette petite blague, je trouve qu’elle a des raisons d’être drôle.

Est-ce une raison pour trouver ça drôle de le reproduire face a un handicapé ? Laissez tomber, ne réfléchissez pas, je vais vous souffler la réponse : c’est non. Parce que le contexte du handicap est physiquement évident déjà, donc pas de surprise. Ensuite, la blague a été tellement faite et refaite, que c’en est devenu un lieu commun, là encore aucune surprise.

Alors une fois qu’on a enlevé ce double effet de surprise, qu’est-ce qui reste ? Et bien il reste une affirmation bête et méchante de domination physique. Oui, comme je vous le dis, pendant que la salle s’esclaffe, moi c’est ça que je vois. Moi je vois le rictus de l’handi, à qui on l’a déjà fait 2000 fois, et qui doit passer par la case “Je rigole avec toi, ahah je te fais croire que c’est drôle, pour que tu veuilles bien concéder à me donner enfin ce que je te demande”. Je trouve cette scène interminable, une vraie torture. Dans le même genre Marie avait décortiqué la scène du rasage.
Je connais des tas de personnes pas très à l’aise avec le handicap, qui ont voulu faire comme si c’était le contraire, et se sont amusées à me répondre “non” en me regardant droit dans les yeux, si je demandais quelque chose, pour me faire rire (non mais ahah, mégalol hein) et me prouver que “wa, elle n’a vraiment aucun tabou elle, trop fort”. Avant de déclarer, grand seigneur “mais nooon, je déconne, bien sûr que je vais te le donner”.
(Revoyez la scène et le rictus)

Alors oui, vous allez me dire, pour une fois qu’on peut rigoler un peu du handicap, on se détend, et tout de suite on vexe des gens et il faut à nouveau faire attention à tout ce qu’on dit. Ben oui. On a le droit de faire de l’humour, avec le handicap comme avec le reste, mais on a surtout le droit d’être drôle.

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Avent jour 20 : le vieux lubrique

L’histoire du petit renne qui NE VOULAIT PAS AIDER LE PERE NOEL PARCE QU’IL AVAIT PEUR DE SON MANTEAU ROUGE

“Si vous trouvez cette bouteille, il n’y a plus qu’à espérer que je sois encore en vie. Je ne sais pas si les bouteilles naviguent très vite dans la mer gelée de l’Arctique. Je suis Gontran, le renne numéro sept du Père Noël.

Je vous en supplie, arrêtez d’aduler ce vieux bonhomme pervers.

La saison va commencer, il vient d’enfiler son manteau rouge, et nous on sait très bien ce qu’il y a dessous (rien). J’accuse le Père Noël d’être un vieux lubrique exhibitionniste, et je vous demande de lancer immédiatement un mandat d’arrêt contre ce malade.

Le vieux bonhomme n’est même pas frileux, on pourrait compter sur la brise glaciale de notre pôle Nord pour l’inciter à superposer les couches, mais que nenni, le vieillard aime les courants d’air.

Arrêtez de lui mettre vos enfants sur les genoux, appelez Brigitte Bardot, sauvez les rennes, faites quelque chose bordel !”

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Avent jour 19 : les enfants mangent les Pères Noël en chocolat.

Pourquoi les enfants mangent les pères noël en chocolat ? C’est horrible !! (laGrande)

 

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce qu’en oignon, ça serait moins bon et moins digeste.

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce qu’ils sont méchants.

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce que pour une fois, ce ne sont pas eux qui sont à croquer.

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat par ce que la loi L512-32 alinéa 54-3 le veut.

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce qu’ils ont essayé de jouer à la pétanque avec, mais que ça marche pas bien.

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce que depuis la nuit des temps, les adultes croient que les enfants aiment le chocolat, alors que les enfants aiment le fromage.

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce que cela les angoisse de les voir traîner là à ne rien faire alors qu’on est déjà le 20 décembre !

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce que l’année dernière sous le sapin, y avait même pas le Stadium Arène Beyblade metal Fusion Max, alors ils l’ont bien cherché.

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce qu’ils fondent dans leurs mains, c’est dégueulasse, faut bien en faire quelque chose.

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce qu’ils veulent devenir aussi gras que lui.

Les enfants mangent les Pères Noël en chocolat parce qu’ils veulent pouvoir dire « j’ai plus faim » quand les huîtres et escargots arriveront sur la table.

 

Pour ça, ou pour autre chose.

 

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Avent jour 18 : les petits pois sont rouges

Pokémon rouge ! me dit #Ado…

 

Ton Pokemon est rouge ?
Et ?
Oui j’en conviens, il a probablement un problème, on ne devient pas rouge comme ça sans raison… Mais qu’est-ce que tu veux que j’y fasse #Ado ? J’y connais rien en moi, en Pokemon !
Bon écoute, je veux bien essayer de réfléchir un peu avec toi, mais je te garantis rien hein ?
Je sais pas moi, tu l’as pas laissé un peu trop soleil ? Ouais, OK, avec la météo qu’on se tape, c’est peu probable.
Il nous fait pas une poussée de fièvre ? Ah là, ne dis pas le contraire, c’est bien la saison quand même ! Tu lui as mis un thermomètre dans le derrière ? Ah non, ne me demande pas où est l’avant où est le derrière, je t’ai déjà dit que j’avais jamais vu un Pokemon de ma vie !
Voyons voyons… Hé ! C’est peut-être juste l’émotion ! Il est peut-être juste amoureux ton Pokemon ! Oh allez, je sais que t’es #Ado, et que c’est le sujet tabou, mais c’est bon, on ne parle pas de toi mais de ton Pokemon, sois un peu adulte, #Ado !
Pokemon rouge, Pokemon rouge… En fait, c’est peut-être comme chez les hommes, il y a différentes couleurs, et peut-être que la maman de ton Pokemon a forniqué avec un individu de couleur rouge, ce sont des choses qui arrivent.

… Hé mais attends, on papote, on papote, mais SORS CE POKEMON DU FOUR BORDEL !

Putain t’es pas drôle, #Ado !

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Avent jour 17 : torchés

Les playmobils devenus accro à la vodka suite à l’angoisse montante du calendrier de l’Avent (Mais vais-je encore servir après Noyel ?) Votre réponse

 

DrunkPlaymobil

Non mais vous avez vu dans quel état vous vous êtes mis ? Vous vous êtes encore mis une race à la vodka, c’est ça ?

Est-ce que vous croyez que maman est fière de vous ?!

La question n’est même pas de savoir ce que vous allez devenir après Noël, mais de savoir ce que je vais faire de vous, là, tout de suite ! C’est complètement cuit pour mon article de l’Avent du jour ! Qu’est-ce qu’ils vont dire, mes lecteurs, en ouvrant leur 17e case ? Et la magie de Noël alors, on s’en branle ?

Non, c’est juste pas possible.

Bon je vais leur dire que vous avez une gastro, que vous êtes navrés, mais pas disponibles. Oui voilà, on va faire ça.

(La photo n’est pas de moi, désolée, mais je suis aussi cuite que ces deux là. Mais sans vodka, promis.)

Plus que 7 cases, votez, proposez ! http://localhost/celinextenso/?p=244

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Avent jour 16 : Confession d'un (c)roulant

Vous me réclamez “Les confessions du fauteuil roulant électrique de Céline”

 

26 ans que je la (sup)porte, ah ça je pourrais vous en raconter des belles.

Evidemment, en 26 ans j’ai changé 6 fois de carcasse, mais chez nous les fauteuils, la réincarnation est chose courante, quand on nous colle un gosse, on le suit jusqu’au bout.

 

Dès le début j’ai su que ça allait être du sport. Dès qu’on s’est rencontré elle a foncé sur le gazon (visant le tuyau d’arrosage pour plus de secousses) en criant « CASCADEEEUR ». Bon, faut dire qu’à 5 ans ½ elle découvrait l’autonomie, la vitesse, et la désobéissance avec moi, quand ses petits congénères l’expérimentaient depuis 4 bonnes années. Alors bon, soit.

 

Effectivement, ma mission auprès d’elle fut tumultueuse.

Déjà j’ai connu de nombreux accidents du travail et fus soigné par des mains aussi peu précautionneuses que peu compétentes.

Et puis mes tâches ont largement dépassé le cadre de mon contrat. Moi je devais juste trimballer la nénette, et je me suis retrouvé à tracter des stocks de boules de neige, propulser des skates, tirer des vélos, héberger des tas de passagers clandestins…

 

Alors vous comprenez, au bout d’un moment, j’en ai eu ma claque, alors je me suis un peu énervé. D’aucuns diront que j’y suis allé un peu fort, je vous laisse juger.

http://celinextenso.over-blog.com/article-571954.html

 

Mais rassurez-vous hein la demoiselle n’était pas désarmée face à moi, et en retour elle m’a introduit des trucs ATROCES dans les orifices !

http://celinextenso.over-blog.com/article-1158197.html

 

Alors moi, je ne suis pas rancunier tant qu’on ne touche pas à mes orifices, mais là je ne pouvais pas laisser passer. Mais cette fois encore j’ai échoué, j’arrive PAS à m’en débarrasser !

http://celinextenso.over-blog.com/article-586066.html

 

En plus maintenant, elle me colle le sale rôle de bouc émissaire. Elle laisse aller ses pulsions assassines, et elle voudrait faire croire que c’est de ma faute, moi pauvre machine sans âme, comme si j’avais besoin de ça ! Alors elle m’a déjà accusé d’avoir :

Tué un octodon http://celinextenso.over-blog.com/article-222576.html

Escaladé une gamine http://celinextenso.over-blog.com/article-209364.html

Compressé sauvagement une vieille http://celinextenso.over-blog.com/article-4679009.html

 

Elle n’a aucune limite.

Libérez-moi, j’en peux plus.

 

(Oui bah c’est décembre, la période best of, rétrospective et tout)

(Je sais, j’ai 24h de retard dans la publication de cet article, mais j’étais malade, et mon PC aussi, je rattrappe ça au plus vite, promis)

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Avent jour 15 : Fais ce que je te dis.

Un post (sujet au choix) entièrement fait avec un logiciel de reconnaissance vocale, sans corrections !

OK ça marche, je relève le défi, c’est parti.

Pour le thème, on va faire simple, je vais vous parler… De la reconnaissance vocale.

En gros, je suis très satisfaite. Par rapport à l’expérience que j’en avais eue il y a 10 ans, c’est le jour et la nuit. Du coup, ça va peut-être être moins marrant pour vous, il n’y a pas tant d’erreurs que ça, surtout que la j’ai la pression, alors j’articule à mort. Mais honnêtement, même quand je parle normalement, même pas très fort, même avec la télé en bruit de fond, le résultat est très très correct.

Juste de problème, bon là je parlais du chiffre de.

-Déjà, c’est infiniment long. Par exemple pour une phrase qui serait une ou deux ligne, je dois parfois attendre jusqu’à 50 secondes à la fin de la phrase pour voir le tout s’afficher. Pendant ce temps-là, je ne le dois cliquer sur rien ou alors les mots s’affichent n’importent où, alors comprenez, en attendant je compte les secondes qui s’égrènent. De quoi perdre carrément le fil de ses idées, et la vivacité style… Mais heureusement, après en avoir parlé avec d’autres utilisateurs, il semble il semblerait que ça ne soit pas normal. Ouf ! Bon, je n’ai pas trouvé la raison du problème, mais demain je reformaté l’ordi, et en repartant à zéro j’espère bien que ça va carburer ! (parce que du coup, si ça me fatigue moins, c’est encore moins rapide que de taper et je prends toujours plus de retard dans ce que je dois écrire)

-Deuxième problème : j’ai peur pour mon style d’écriture. Moi qui n’écris pas de documents sérieux, calibrée, rigoureux, j’ai peur que ma spontanéité en prenne un coup. Je veux dire, les mots paraissent beaucoup plus que Q quand ils se sont dits à voix haute, je m’emballe un peu moins, je mets moins le ton. Parce que quand je tape, ça chantonne dans ma tête,éd…, Ça s’amuse… Bref, il faut peut-être juste que je m’habitue, que je prenne mes marques. Mais j’espère quand même ne rien perdre de ce genre en route.

Un gros avantage quand même : super arme pour continuer à écrire quand le chat décide que le clavier ne m’appartient pas, ou qu’il veut sa dose de patrouille sur mes genoux !

Voilà voilà, je laisse pas la main droite mais je le jure que je n’ai touché ni souris ni clavier durant ce petit texte. C’est très honorable, sachant que plus je l’utiliserai mieux ça marchera !

A demain !

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