Oh grand saint Nicolas patron des écoliers,
Je voulais, par cette présente, t’assurer de tout mon soutien. Hier soir tu étais à Nancy pour ton grand défilé rituel, et tu n’as pas pu ne pas noter mon absence. Je tiens à m’en excuser platement, et te présenter mes plus vifs encouragements.
Je n’étais pas là car j’étais à Paris. Tu peux trouver que la date de ma petite excursion était mal choisie, mais voilà, on a pas toujours le choix (non, ne pas faire cette éculée contrepétrie), et surtout, je te rappelle que tu n’es pas censé te pointer avant le 6 décembre, d’après la légende ! Alors jeudi je serai là, fidèle au poste, libre à toi d’honorer notre rendez-vous annuel et de venir remplir mes petits souliers (pour rappel, si tu es en rade de chocolats, je n’ai pas d’objection à ce que tu me laisses des fromages).
Voilà, je ne voudrais pas que tu te sentes délaissé, bien au contraire. Nous, anciens petits écoliers, promouvons ta supériorité de par le monde. Blog, twitter, nous oeuvrons ton aura est relayée. Mais puisque le virtuel ne suffit pas toujours, pourquoi crois tu que je suis allée à Paris, si ce n’est pour niquer la gueule au Père Noël, ce gros plein de soupe (au passage, cette expression me fascine, est-ce vraiment la soupe qui nous fait devenir gros ?….) qui a usurpé ton identité, piqué ton boulot, et récolté le fruit de tes efforts auprès du boucher et des petits enfants dans le saloir, quel arriviste.
J’ai rencontré ici quelques contacts très intéressants, qui pourraient nous être d’une aide cruciale pour mener à bien notre plan machiavélique pour te labelliser « Seul et Unique Bonhomme Rouge Valable ». Réponds-moi vite choupinou, il faut qu’on en parle.
Bisous bisous
Céline
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