Ces dernières semaines, je n’ai pas beaucoup écrit ici, et pourtant je n’étais pas loin, penchée sur le nombril de mon blog (l’ancêtre).
En recherchant quelques archives (je vous raconterai bientôt pourquoi, teasing d’enfeeer), je me suis retrouvée à feuilleter mes tout premiers articles, puis les suivants, puis je me suis tout avalé, linéairement, chronologiquement, le fil de ma vie passée. Mes articles, vos commentaires. Et c’est TRES instructif. Rien que pour cette trace, je ne regrette pas d’avoir tenu ce blog, c’est riche. Riche d’enseignements sur soi.
– C’était vachement agréable à lire, fluide, je me suis souvent retrouvée à chialer ou me marrer franchement, ça donne envie de continuer. Même si cette envie était déjà présente.
– La pétillante jeunette de 25 ans de l’époque me ressemble beaucoup plus que la mollassonne d’aujourd’hui. Les bulles ne sont peut-être pas si loin, il FAUT que je me ressemble maintenant bien plus. Vivre n’a pas de raison objective d’être plus dur aujourd’hui.
– Cette vision d’ensemble m’a révélé un autre truc intéressant. Depuis 2004, j’ai connu au moins 5 ou 6 hiver avec gros coups de mou, entre fatigue physique/nerveuse et vrai coup au moral ! Alors ce que je soupçonnais vaguement cet hiver me semble une vraie piste : la dépression saisonnière ! Effectivement, cette année ça a bouffé mon énergie d’octobre à mars, soit la période “heure d’hiver” et météo grisouille… Alors à l’automne prochain, je sais que je serai vigilante et ne tarderai pas à brandir millepertuis ou autres armes adaptées !
– Vos commentaires sont aussi riches que mes articles, si ce n’est plus. Ca je le savais. Et aujourd’hui, je regrette qu’une majorité des réactions se passent sur Facebook, parce que je n’en garderai pas la trace, quand je relirai ma vie dans 5 ans. Alors peut-être que je n’annoncerai plus mes articles sur FB, vous pouvez bien vous servir des flux RSS ou de l’inscription à la newsletter, nomého ! 🙂
– De ces moments ou ça n’allait pas, et dont la lecture m’a pas mal retournée, je garde en particulier 2 de vos commentaires. Au milieu d’un océan de gentils “courage, ça va s’arranger, ça passe avec le temps”, l’inconnue Valérie me disait “Je ne pense pas que ça peut passer”. Sur le coup, c’est la seule parole qui m’atteignait. Avec 4 ans de recul, ça n’en est que plus évident.
D’autre part, quand je n’arrêtais pas de perdre au jeu de la vie, l’ami Leto m’a dit “hé bien triche !”. Jolie formule, et juste en plus.
Je suis arrivée au bout de ma lecture, y a donc plus qu’à le continuer.
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