Auteur/autrice : celinextenso

Mr Hans BECK,

 

Conformément à votre offre n°4590, j’ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance une candidature spontanée. (Pardon, je reçois trop de candidatures de grand n’importe quoi, pour être mon assistant, ça me contamine)

Plus qu’un emploi, le Playmobil est pour moi une vocation. Depuis ma toute tendre enfance, je manie vos enfants avidement, de telle sorte que je les connais sous toutes leurs coutures (merveilleusement invisibles, soit dit en passant), comme si je les avais fait. Vous trouvez d’ailleurs ci joint mon book vidéo, qui vous laissera découvrir toute l’étendue de ma passion.

Ainsi, je pense être tout à fait à même de remplir les missions que vous serez assez bon pour me confier. Si je peux me permettre une petite suggestion, je pourrais par exemple développer une nouvelle fonctionnalité à vos charmants bonshommes. Peut-être avez nous noté dans mes œuvres la fréquente utilisation du ketchup, dans les moments les plus dramatiques du scénario (mort du kéké, du corbeau, du renne…J’ai longuement hésité pour madame Boutin.). J’ai à l’esprit un prototype particulièrement futé, sans fausse modestie, avec une petite poche de liquide rouge dans la poitrine, déclenchable à distance, qui pourrait imploser en un tout mignon petit geyser vermillon. Ca déchirerait sa race, Hans, si vous voulez mon avis.

J’aimerais aussi vous aider, et par là même libérer les Playmobils de plus de 40 ans de calvaire, en les dotant d’une plicature du bras. Je suppose que vous pouvez imaginer l’upgrade que cela représenterait pour leur quotidien, autant que pour mes clips Playmobils. A titre d’exemple, vous pouvez contempler ce pauvre curé, qui tente aussi vainement que frénétiquement de gratter son ukulélé, en un geste malheureusement quelque peu onanique.

Laissez moi vous aider, laissez moi vous sauver, et les Playmobils n’en sortiront que grandis aux yeux des enfants. (En vrai ils seront toujours aussi petits, ahah on va bien les arnaquer!)

PRENEZ MOI, HANS.

Cordialement

 

 

Céline

 

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Salut mes bichous, c’est maman !   (Quoi ?…)

 

Je sais, je sais. On est en plein cœur de l’hiver, je ne vais pas vous déranger longtemps. Continuez à hiberner gentiment, c’est la clé d’une meilleure floraison. Un bon petit coup de froid, et hop, ça repart.

C’est vrai, au début j’étais un peu anti-fleurs, je trouvais que c’était un truc de vieille. Moi je préférais les arbustes vigoureux, la verdure, des trucs plus virils quoi, merde ! Et puis finalement, les hivers se faisant de plus en plus dur avec l’âge (oh wait ?!…), le printemps toujours trop long à venir… J’ai fini par me rendre à l’évidence. Les bourgeons verts sont bien mignons, mais si on les attends, le printemps ne débarque pas avant mars, alors que vous, mini boutons colorés, fleurs de gonzesses ou pas, hé bien oui, vous avez quasiment deux mois d’avance sur ces gros balourds ! Alors j’ai fait ma taupe, creusé des galeries, et ai truffé mon gazon de petits bulbes prometteurs ! Crocus, perce-neiges, et autres trucs de meufs. Au printemps dernier, vous avez pointé, timidement et joyeusement. Et puisque vous êtes parfaits, il n’y a plus rien à faire qu’à attendre de vous voir refleurir d’années en années, comme je vous aime ! o/

Alors voilà, je remonte la couverture, je repars sur la pointe des pieds et vous laisse dormir encore un peu. Profitez-en ça ne sera plus long. Dans deux semaines on arrivera tout en bas de l’hiver, le jour le plus court de l’année. Et après c’est reparti dans le bon sens, grapillons doucement les minutes de soleil !

A très bientôt donc,

 

 

Céline

 

 

Le thème précis était « une lettre à ton rhododendron ou autre végétal planté avec amour dans ton petit bout de jardin », mais je suis au regret de vous annoncer que je n’ai pas de rhododendron.

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Cher Francis,

 

J’ai un lourd secret sur le cœur, je voudrais le partager avec toi. Voilà, en fait… Je ne te connais pas.

Je veux dire, oui, bien sûr, je connais ton nom, ton image. On me dit « Francis Lalanne », je réponds cuissardes, cheveux longs et coup de gueule droit tendu, en cherchant la caméra. C’était quoi déjà ce coup de gueule ? Ah oui je viens de le regarder, c’était contre les « ronds de cuir ». J’ai pas encore très bien saisi le fond du problème, mais c’est toujours aussi rigolo, merci Francis.

Alors je crois que je connais une chanson de toi, comme le commun des mortels « pense à moi comme je t’aime ». C’est peut-être parce qu’on connaît celle là qu’on a pas été plus loin d’ailleurs ? Enfin comme je suis un peu PLUS que le commun des mortels, je connais aussi « pleure un bon coup ma petite Véro », parce que tu l’as chantée avec Lynda-Lemay-Que-J’aime. Et là je me dis que déjà, Hugues Auffray a un peu pourri ma vie de Céline, mais les Véros n’ont pas trop dû voir la vie en rose avec celle-là…

Comme c’est un peu juste pour juger d’un homme, je suis allée demander un complément d’information à Wikipédia. J’y apprends que tu es né dans un avion (ce qui explique possiblement ton côté perché), et que tu as commencé ta carrière d’artiste sous le pseudo de « bibi folk » (Un point sympathie, pour ça). Pour le reste j’ai un peu de mal à te cerner. Tu sembles défendre des convictions fermement : contre Hadopi, pour les licences libres, l’écologie, les droits de l’homme, le Darfour, tu es végétarien,… Et concrètement, tu fais toutes les émissions pourries que TF1 ou M6 te proposent : Nice People, Un diner presque parfait, Danse avec les stars… Tu as même vendu ton âme à la tournée « âge tendre et tête de bois ». Loser. Tu sais, je peux comprendre que tu aies besoin d’argent, mais il existe des boulots moins dégradants. (T’as essayé la prostitution ? Je suis sûre qu’il y a un gros « potentiel cuissardes »)

Donc voilà, je ne sais toujours pas qui tu es, et je ne te promets pas qu’on reprendra un jour une de tes chansons au ukulélé, mais je suis soulagée de t’avoir avoué tout ça (et d’avoir écrit ma lettre du 7 décembre, hem).

Des bisous

 

Céline

 

Rappel, n’hésitez pas à me suggérer de nouveaux destinataires de lettres en commentaire, hein ! (sinon je risque d’en inventer, ça serait ballot et trop facile non ? ^^)

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Madame Boutin

 

Je vais être brève, vous et vos potes, vous commencez à me faire chier.

Je ne vois juste pas de quoi vous vous mêlez. Je ne comprends pas en quoi accorder les mêmes droits à ceux qui en ont moins, retirerait quoi que ce soit à vos petites vies.

Je ne suis pas concernée directement par ce mariage pour tous, et pourtant j’ai déjà les tripes en vrac quand je vous entends parler. J’ose à peine imaginer l’enfer de ceux qui sont directement insultés.

Oui, je suis en rogne, alors plutôt que de continuer dangereusement cette lettre, je vous laisse regarder ce petit clip que j’ai commis avec @AlbertineP, un ukulélé et des playmobils.

Bisous

Céline

Miss Boutin (Clique là dessus en attendant de comprendre comment insérer la vidéo, hem…)

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Cher téléthon

 

Je ne veux pas marcher. Non vraiment, je m’en tape le coquillard. Je ne suis pas fondamentalement contre l’idée de marcher, je veux dire, si tu viens un jour me dire « Ah on avait pas vu, y a un interrupteur qui est mal commuté, on appuie dessus et ça remarche », bon je dirais pourquoi pas, je suis toujours avide de nouvelles sensations, ça peut être fun. Mais sinon, franchement, SI TU SAVAIS COMME JE M’EN BATS LA RACE ! Si tu savais comme ton discours ancestral me semble loin de ma réalité.

Je ne suis pas contre la recherche, bien sûr, il en faut. Mais pour des vrais problèmes quoi. Pour permettre de vivre, surtout, et surtout sans trop de souffrance. Et il y en a, pour pas mal de maladies, j’ai la chance d’en être épargnée. Il y a aussi plein de gens qui meurent, c’est couillon ça (en même temps il faudra bien qu’on se fasse à l’idée). Jusque là, je ne souffre pas, et je ne meurs pas, je serais bien bête de me plaindre. Je sais qu’avec le temps, mes poumons feront flop-flop, alors j’aurais besoin d’aide, si d’ici là tu as trouvé un médoc pour les regonfler un peu, si j’ai besoin d’une trachéotomie, enfin prends le temps d’affiner les armes, je prendrai n’importe quel coup de main.

Mais en attendant, ça va. Enfin sauf ce fameux week-end de décembre ou Sophie Davant me rappelle que je suis paralysée, littéralement clouée sur mon fauteuil, et tellement tellement malheureuse, dans l’attente folle d’un traitement pour me rendre une vie normale.

Alors oui, c’est sûr, ma vie n’est pas tout à fait dans la norme. Et ?

Alors oui, c’est sûr je suis assise toute la journée sur mon fauteuil. Mais je te rassure, à condition d’un peu d’aide j’en sors comme je veux, je dors même dans mon lit, et avec une bonne crème, on voit à peine les traces des trous à mes poignets. Taré va.

Alors non, par contre, je ne suis pas malheureuse. Ou en tous cas pas tout le temps. Et jamais « parce que je voudrais marcher », mais qui t’a mis ça en tête ?!

 

Téléthon, je ça me ferait vraiment plaisir que tu changes de disque.

Déjà parce que tu attires la pitié des gens sur moi, ça pue.

Ensuite, il me semble que ton message gagnerait en pertinence si tu allais à l’essentiel.

Enfin, et surtout, parce que je vois tous ces mômes handis, élevés au téléthon, dopés à l’espoir de la guérison, qui reprennent ton discours et rêvent de marcher. Moi je préférerais profiter de cet espace de parole pour leur expliquer (ainsi qu’à pas mal de valides) que c’est pas de mettre un pied devant l’autre, qui rend les gens heureux, mais qu’en se donnant quelques chances, en faisant bouger un peu quelques vieux esprits étriqués, on peut être encore plus heureux assis que debout.

Tant que tu montreras des petits handis la larme à l’oeil devant un escalier, j’aurai mieux à faire de mon week-end. Les ascenseurs c’est pas fait pour les chiens, quoi.

 

Allez bisous

 

 

Céline

 

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Salut petite Céline,

 

C’est moi, enfin toi, enfin tu vois, quoi.

Tu vas bien ? Oui, je sais, tu vas toujours bien. Savoure cette chance.

Je ne sais pas trop par quoi commencer, j’aurais tellement de trucs à te raconter. Mais je crois vraiment qu’il vaut mieux te laisser le plaisir de découvrir par toi même la malice de la vie. Tout ne se passera pas comme tu l’imagines, pas grand chose d’ailleurs. En fait c’est plutôt parce que tu n’imagines pas grand chose.

Certains trucs vont merder grave. Je ne te dis pas lesquels, si tu savais, tu pourrais bien décider mourir sans attendre, je le sais. Mais malgré tout, il y a de vraies pépites à glaner sur le chemin, où qu’il mène. Alors je te conseille de continuer.

Si, en fait il y a une chose que je dois te dire : Tu vas vivre. Jusqu’à 32 ans et 11 mois au moins. Après, on verra, les mayas ont déliré sur une possible fin du monde, mais sinon tu risques de vivre encore pas mal d’années de plus. Ca c’est une chose que tu ne sais pas, une question que tu ne formules même pas. Alors garde ça à l’esprit, tu as une vie à espérer, à inventer, à construire, dès maintenant. Impose toi, crée ta route, elle va loin. Et je crois que tu peux encore tout changer.

Je t’embrasse petite Céline, prends soin de toi, crois en toi.

 

Céline (ni tout à fait une autre, ni tout à fait la même)

 

PS : Pour noël, un seul mot d’ordre : demande des playmobils ! Et prends en bien soin. Tu me remercieras dans 25 ans !

 

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Salut Justin.    (… Quoi ? Me regardez pas comme ça, hein, c’est VOUS qui décidez à qui j’écris mes lettres ! En l’occurrence Babeth a voulu que j’écrive à Justin, alors j’exécute moi, hein, ne me jugez pas… Bon, je reprends.)

 

Salut Justin.

 

C’est le cœur lourd que je t’écris ce soir, Justin. J’aurais voulu ne jamais avoir à t’écrire cette lettre, Justin, mais l’heure n’est plus aux faux-semblants. On ne peut plus continuer comme ça, Justin, on ne peut plus continuer tout court.

Tu le sais, entre nous, c’était plus ça depuis un moment. Je n’ai jamais pu me remettre de l’affront que tu m’as fait. Je n’ai toujours pas compris pourquoi tu as repoussé ma lumineuse proposition d’animer un de tes clips en playmobils. C’était LE truc à faire, tu connais mon bon goût, allié à ton juvénile timbre de voix et ta coiffure totalement appropriée, nous aurions fait des merveilles. Mais non, monsieur a snobé mon geste. Aujourd’hui, dois-je enfoncer le clou ? Dois-je te rappeler que Psy et son Gnagnam Style ont explosé ton record de vues sur youtube ?

Voilà. Mon cœur saignait, mais aujourd’hui, j’ai découvert pire, il suinte et se nécrose. Comment as-tu osé ?! Comment as-tu pu demander à une autre de te faire un clip playmobil, enfin merde, JUSTIN !!! Tu croyais que je ne le verrais pas ?! Et c’est quoi cette qualité pourrie ? Tu sais pourtant que mon œuvre aurait été autrement plus classe, non ? Et tu peux me dire c’est quoi ce renne même pas playmobil, à 2”49 ? Enfin tu le SAIS que moi j’ai un vrai renne playmobil !

Justin cette discussion est trop douloureuse pour moi. Je te souhaite beaucoup de succès, mais te remercie de ne plus te rappeler à mon souvenir. D’ailleurs c’est bien simple, je t’ai déjà oublié.

Je te laisse, j’ai un clip à base de cheval qui danse à finir. Ciao.

 

 

Céline

Le clip Baby baby ouh en playmobils (La Trahison)

 

 

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Oh grand saint Nicolas patron des écoliers,

 

Je voulais, par cette présente, t’assurer de tout mon soutien. Hier soir tu étais à Nancy pour ton grand défilé rituel, et tu n’as pas pu ne pas noter mon absence. Je tiens à m’en excuser platement, et te présenter mes plus vifs encouragements.

Je n’étais pas là car j’étais à Paris. Tu peux trouver que la date de ma petite excursion était mal choisie, mais voilà, on a pas toujours le choix (non, ne pas faire cette éculée contrepétrie), et surtout, je te rappelle que tu n’es pas censé te pointer avant le 6 décembre, d’après la légende ! Alors jeudi je serai là, fidèle au poste, libre à toi d’honorer notre rendez-vous annuel et de venir remplir mes petits souliers (pour rappel, si tu es en rade de chocolats, je n’ai pas d’objection à ce que tu me laisses des fromages).

Voilà, je ne voudrais pas que tu te sentes délaissé, bien au contraire. Nous, anciens petits écoliers, promouvons ta supériorité de par le monde. Blog, twitter, nous oeuvrons ton aura est relayée. Mais puisque le virtuel ne suffit pas toujours, pourquoi crois tu que je suis allée à Paris, si ce n’est pour niquer la gueule au Père Noël, ce gros plein de soupe (au passage, cette expression me fascine, est-ce vraiment la soupe qui nous fait devenir gros ?….) qui a usurpé ton identité, piqué ton boulot, et récolté le fruit de tes efforts auprès du boucher et des petits enfants dans le saloir, quel arriviste.

 

J’ai rencontré ici quelques contacts très intéressants, qui pourraient nous être d’une aide cruciale pour mener à bien notre plan machiavélique pour te labelliser « Seul et Unique Bonhomme Rouge Valable ». Réponds-moi vite choupinou, il faut qu’on en parle.

 

Bisous bisous

 

Céline

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Salut Délik, Salut Léon, c’est manman !

 

 

Je vous écris de Paris où tout va bien, il fait beau (neige pluie verglas, aaah les vacances), on mange bien (peu et cher, ah ces coquinous de Parisiens !), et je vais revenir toute requinquée (et intoxiquée de pollution). Oh non, je ne crache pas dans la soupe, loin de moi cette idée, je profite vraiment de mon week-end, en compagnie d’adorables personnes. Dont les deux tiers sont d’origine lorraine, certes.

Ca ne tombait pas super bien, ce week-end, pour commencer mon blog de l’avent, mais finalement puisqu’on m’a suggéré « écris une lettre à tes chats », c’était plutôt de circonstance, et vous voilà avec une jolie carte de la tour eiffel, dont vous n’avez strictement rien à foutre, je le sais et je vous comprends mais que voulez-vous, the blog must go on !

Et chez vous (oui, je cède et oublie l’idée que c’était chez moi avant), quoi de neuf ? Léon je crois que tu me devras une petite explication, à propos du papyrus renversé, là, derrière toi, si tu croyais que je ne le verrais pas… Vous ne vous ennuyez pas trop ? Pas trop non, si j’en juge le foutoir qui règne dans l’appart. Vous voulez bien faire comme si je vous manquais un peu ? Rassurez-vous, tata Sarah viendra vous chouchouter et vous donner vos anxiolytiques, tout ira bien, LEON LACHE LE FICUS IMMEDIATEMENT ! Soyez gentils avec elle, merci.

 

Bisous bisous et à lundi

 

 

Manman

 

 

PS : Je vous rappelle que j’ai accès à l’historique de navigation, et que je n’ai pas envie de retrouver une fois de plus vos recherches de « chattes mouillées en chaleur ».

PS2 : Délik, ton frère ne te passe pas le bonjour, je crois qu’il est devenu snob depuis que monsieur est parisien. :-/

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Hé mais c’est pas le tout, la période de l’avent approche !

Pas que je sois très impatiente d’être à noël, mais sur ce blog, il y a une presque-tradition (bon on l’a fait deux fois quoi) de blog de l’avent, avec un article par jour, pendant 24 jours.

Flash-back :
– En 2007, année de grâce, Sarah m’avait offert deux (oui DEUX) calendriers de l’avent Playmobil, en échange je devais faire un article par jour selon le cadeau trouvé.
– L’an dernier, en manque d’inspiration je vous avais demandé de me proposer des thèmes, et je me pliais au vote de la foule en délire. Ca partait un peu dans tous les sens, mais c’était assez drôle.

Alors cette année j’ai réfléchi. Oui, fait notable, j’ai pensé à réfléchir. J’ai cherché un concept un peu plus précis, à décliner sur 24 jours. J’ai pensé à écrire de vraies lettres de réclamation (de façon drôle et inspirée, comme toujours quoi), les gens qui font ça m’amusent toujours follement. Mais bon, je crains de me lasser avant la 24ème, et puis ça fait un peu râleuse, c’est pas très “esprit de noël” tout ça, m’sieurs dames.

Alors j’ai gardé la lettre, et j’ai jeté la réclamation.
Chaque jour de décembre, je publierai ici une lettre. Non, pas une lettre de l’alphabet, je ne me débine pas, mais toutes sortes de lettres, à vous de me dire à qui les adresser.
Ca peut donc être une lettre de réclamation, de démission, d’amour, de rupture, de fan, de préavis quelconque, ouverte, fermée, à ma grand-mère, au pape, au téléthon ou à Robert Charlebois.

On commence le 1er décembre, alors dites-moi, j’écris à qui ?

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